La Happy de Al Merrick, destinée à rendre heureux
Il y a quatre ans, Britt Merrick a shapé une planche, la HJB, destinée à Dane Reynolds. Les attentes étaient simples : une planche rapide down the line avec un bon drive du pied et la capacité d’accélérer au bottom. Deux ans plus tard, c’est avec le surfeur Hawaien Zeke Lau présent sur le Tour que Britt ressort ce shape, l’ajuste pour finalement créer la Happy, modèle que les membres de la Team Merrick comme Lakey Peterson ou encore Conor O’Leary n’ont plus lâché.
« Mieux on surfe, plus heureux on est, c’est tout le programme de cette planche » indique Britt Merrick dans la présentation du shape ci-dessous.
Les nouveautés de la Happy
Zeke Lau et Britt Merrick se sont entendu pour rendre la planche encore plus rapide, répondante et réactive dans le tail. Un rocker low entry plus prononcé que la Fever, le single concave coule jusqu’au milieu de la planche avant de se séparer en double concave, à la manière d’une Tri Plane Hull de Merrick père.
La Happy est facile à la rame grâce à son volume concentré à l’avant, qui, par ailleurs, permet de tracer de belles lignes.
Allez où vous voulez
La Happy est une planche performance étudiée pour permettre au surfeur « d’aller où il le souhaite ». Ses caractéristiques, dont le volume stratégiquement placé devant font de cette planche une arme de poing, très rapide, idéale pour le tube riding. Mais les atouts de la Happy résident dans sa manœuvrabilité, sa souplesse et la liberté du tail permis par l’ajout de patch.
La Happy by Al Merrick
Happy patch
Le shape fonctionne comme un système de direction et permet de doser et maîtriser la vitesse de la Happy. Un système de direction qui, à l’inverse des planches du marché, n’est pas renforcé par des fibre de carbone.
« Je n’ai plus utilisé de carbone dans les planches que j’ai shapé l’année passée, confie Britt – sauf pour Dane (Reynolds) qui détruit toutes les boards qu’il a – car en fait peu de surfer auront besoin de renfort carbone car peu surfent à se niveau ou bien arrivent à se rendre compte des différences qu’apporte l’ajout de patch carbone. »
Patch en fibre de verre
Exit le carbone donc. A la place, des patch de tissus en fibre de verre sont accolés au tail afin d’assouplir la planche. Ils permettent ainsi de lancer des manœuvres plus serrées avec une réponse immédiate. Les patch ont également une action de protection afin de maximiser la durée de vie de la Happy. Pour les besoins du processus de fabrication, le patch a été coloré en bleu, simplement pour qu’il ne soit pas oublié par le glasseur.
Les bandes E-Cloth
A l’opposé des patch en fibre de verre, des bandes E-Cloth ont été posées dans le même but de renforcement/souplesse. E-Cloth signifie en fait Electrical Glass, un tissu plutôt commun dans le monde du shape. Le tissage est bi-directionnel c’est à dire qu’autant de fibres sont orientées rail-to-rail que nose to tail. Ce tissu offre à la planche une souplesse et une liberté dans le drive du tail incomparable.
« Les patch de carbone ont tendance à rigidifier les planches et leur enlève leur souplesse, surtout en torsion, rapporte Britt dans le but d’éclaircir son choix. »
Surf better, be Happy
Avec ce slogan, il est évident que la Happy de Al Merrick ajoutera une dose de joie et de bonheur à vos sessions ! La petite nouveauté de All Merrick est dors et déjà dispo chez Side Shore !
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