Fanny Le Roux – Team Side Shore Kite
Carte Identité
Nom : Le Roux
Prénom : Fanny
Age : 35
Lieu de résidence : Morlaix
Disciplines : Kitesurf, Wakeboard
Rider Side depuis : 2017
Home Spot : Dunes de Sainte marguerite, Keremma, Gâvres
Parle-nous de toi
Comment as-tu découvert le kite ?
J’ai découvert le kite à l’âge de 18 ans dans mon village à Plougasnou où un groupe d’amis pratiquait depuis quelques années. Ce sport m’a toujours émerveillé, cependant, je n’ai pas pu pratiquer avant 2017, année où je me suis enfin posée dans notre belle région qu’est la Bretagne. J’ai pris deux cours d’initiation et je suis devenue complètement addicte non seulement aux sensations et à l’adrénaline mais aussi au partage, la découverte de spots paradisiaques et le fait de jouer avec les éléments.
Comment expliques-tu une telle passion pour le kite ?
C’est un sport qui m’a permis de me dépasser, et ceux à tous les niveaux. Il demande de la technique, du dépassement de soi, mais également la connaissance de son corps et de ses limites. C’est un sport ludique qui permet de se diversifier : twin-tip, surf, foil, big air, downwind, etc… impossible de se lasser. J’aime aussi la psychologie que le kite fait émerger : les valeurs essentielles comme la solidarité, la tolérance, le respect, la sécurité, la persévérance.
Raconte-nous ta meilleure session.
Ma meilleure session a été le jour où j’ai repris le kite après mon accident. En mai 2020, j’ai été amputée de deux doigts en pratiquant l’escalade. Cette session de reprise était à La Torche, je me revois encore avec cette peur au ventre de ne pas réussir à naviguer. Puis les deux premiers bords ont été ma renaissance. Le kite m’a sauvé. Depuis ce jour, je ne fais que progresser grâce à cette envie de me dépasser sans pression, juste pour le plaisir que cela procure. Partager une session en amis à rire et se mettre des challenges à tout va, c’est tout ce qui compte.
Ton coup de pression ?
Mon coup de pression c’était il y a un an, durant une session de 13-15 noeuds à Gâvres. Je suis parti à l’eau dans la petite mer (lagune communiquant avec la rade de Lorient, Morbihan, ndlr). Après plusieurs sauts ou je m’étais éloignée du bord, le vent est tombé. Je n’ai pas réussi à faire de self rescue et j’ai passé 45 min à nager à contre courant sans y arriver, j’ai du tout larguer par épuisement. J’ai rejoins le bord en panique et vidée. Au fond, rien de grave, mais j’ai eu un énorme prise de conscience sur l’importance de la sécurité et des bons réflexes à avoir.
Quel-les rider-euses t’inspirent au quotidien dans ta pratique ?
Les rideurs qui m’inspirent sont multiples. Il y a des pro comme Aurélien Petreau, Paul Serin, Toby Braeuer car j’adore le old school ! Chris Ballois, qui m’a aidé après mon accident, que j’admire autant au niveau sportif que dynamique de vie. Mes amis et tous ceux avec qui je ride et qui donnent le sourire sont aussi une grande source d’inspiration pour moi, pour leur plaisir à partager et transmettre.
A quoi ressemble une session parfaite pour toi ?
La session parfaite, c’est un vent entre 20-25 nds régulier, un plan d’eau flat au bord et de belles vagues au fond, avec sans hésiter des tricks lancés dans tous les sens avec mes potes. Pour moi, les amis et l’amitié sont associés au kite.
Quelles sont tes occupations favorites quand tu ne rides pas ?
Quand je ne ride pas, je suis pratique l’escalade, la randonnées, le longboard, le surf et le wakeboard. J’aime aussi tout simplement partager des moments avec mes proches, voyager et vivre simplement et naturellement.
Quelle est la manœuvre que tu rêves de passer ?
La figure que je rêve de passer en ce moment est le Jesus Walk.
Quel morceau de musique tu passes en boucle pour te chauffer avant une session ?
Fan de reggeaton et musique latino, je mets à fond « Te Duele »‘ du groupe La Gente de Zona.
Quel est ton guilty-pleasure spécial kitesurf ?
J’adore le wakestyle, les rotations du corps, la maîtrise dans l’espace. Ce sont des sensations inexplicables qui me procurent une harmonie complète dans cette grande passion.
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